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Philosophie de vie

D 25 juillet 2017     H 09:00     A Genma     C 3 messages   Logo Tipee

TAGS : Les réflexions du Genma

Dans ce billet, je voudrais expliquer une des philosophies qui dirige ma vie. Cette philosophie (je ne sais pas comment le dire autrement, je ne suis pas assez littéraire pour ça), c’est le principe suivant :

Savoir ce que tu veux, te donner les moyens de l’obtenir, ne rien regretter. Telle est ma philosophie de vie.

Savoir ce que tu veux. Il faut se définir ce que l’on souhaite, un objectif à atteindre. Un objectif peut être quelque chose de simple ou au contraire quelque chose de complexe.

Se donner les moyens de l’obtenir Pour atteindre l’objectif que l’on s’est fixé, il faudra faire des choix, des concessions, des sacrifices. Le temps que l’on consacrera à ce projet, à ces objectifs, c’est autant de temps qu’on ne passera à faire autre chose. Une façon de se donner les moyens de l’obtenir, c’est de pratiquer le lifehacking par exemple, pour gérer au mieux son temps, les tâches à faire etc.

Ne rien regretter. C’est là la partie la plus dure. Comme on aura fait des choix, des sacrifices, des concessions, on peut être tenter de regretter. De regretter ce que l’on n’a pas fait, ses choix, de se dire "et si..."

D’autant plus que si au final on a raté l’objectif que l’on s’était défini en ayant défini ce que l’on voulait. On pourra ne pas l’avoir atteint pour des raisons indépendantes de nous ou au contraire parce qu’au final, on n’aura pas fait tout ce qu’il fallait, parce que les choix ou sacrifices étaient trop importants. Nombreuses sont les causes qui peuvent mener à l’abandon ou l’échec du but que l’on s’était fixé. Il faudra alors prendre sur soi, et ne pas regretter. Il ne faudra pas ruminer son échec, considérer que l’on aura perdu du temps ou aurait dû faire autrement. Il ne faut pas regretter. Car le temps que l’on aura passé pour ce projet, c’est qu’on voulait le faire. C’est ce que l’on avait choisit.

Ce qu’il faut aussi voir et comprendre, c’est que l’on peut avoir plusieurs objectifs en paralèlle, de plus ou moins longue durée.

Des exemples concrets ?

Je veux procrastiner. Ce que je veux : procrastiner. Ce que je fais : rien. Ne rien regretter : oui c’est du temps où j’aurai pu faire avancer tous ces projets qui n’avance pas, mais j’ai fait le choix de ne rien faire. Je ne dois pas regretter. J’ai choisi de ne rien faire.

J’apprends une nouvelle langue. Je vais passer du temps, du temps que je ne consacrerai pas à autre chose. Les jours, semaines, mois, années passent. Et je n’ai pas pu avancer sur d’autres projets. Et au final, je me rends compte que savoir cette langue ne me sert à rien, ou que, comme j’ai fini par abandonner, j’aurai peut-être dû faire autre chose. Non. Si j’ai passé du temps à apprendre cette langue, c’est que c’était un choix, j’ai fait ce que je voulais.

Conclusions

La vie est un peu plus complexe et ne peut pas de résumer / se cantonner à une phrase, cette philosophie n’intègre pas la notion de plaisir (il est important que l’objectif que l’on se fixe soit quelque chose qui nous fasse plaisir et limite les contraintes par exemple). Mais c’est là une bonne base que j’utilise depuis plus d’une quinzaine d’années et cela marche relativement bien. Et du coup, je la soumets à votre vision et jugement, via ce billet de blog.

3 Messages

  • Hello !

    J’ai apprécié tout spécialement lire cet article qui apporte une réflexion sur un autre pan de la vie : une façon de vivre.

    J’essaye (enfin) d’appliquer une façon de vivre, pas forcément logique, mais au moins en avoir une, au lieu de vivre au jour de le jour (qui est en soi une autre façon de vivre, mais la mienne n’était même pas réfléchis). Je n’avais des bonheurs que dans le ressenti, car pas ou peu d’objectifs. Maintenant, je me fixe des objectifs dans divers domaines, et avant de les valider, je fais le tour des sacrifices nécessaires. C’est important pour aider à accepter ces sacrifices, et donc, lorsque j’y repenserai, pour m’aider à ne pas regretter je me dirai : j’avais bien prévu que j’aurai à sacrifier X, tant pis, un autre jour viendra demain, d’autres possibilités le suivront.

    Là je peux te proposer d’ajouter quelque chose, que j’intègre de manière assez importante car elle me correspond tout à fait : l’acceptation de ce qui ne dépend pas de toi. Merci les Stoïciens, ça m’aide à faire les choses pour atteindre un objectif, et ça m’aide à accepter un échec ou à ne pas regretter quelque chose.

    Voilà, bon courage ;)


  • Exactement le type de réflexion que je me fais en ce moment...

    Finalement, ce qui m’en empêche le plus (et je ne parle que pour moi), c’est cette pression sociale, non palpable, non visible, à peine ressentie, mais bien présente...

    Il y a un important travail à fournir en amont pour réussir à "faire ce qu’on veut". C’est pourtant nécessaire.


  • Les gens font des trucs comme si ils étaient immortels, ou comme si ils étaient essentiels, alors que l’univers fonctionne depuis des milliards d’années sans eux.