De mes nouvelles et état des lieux, mi-juillet 2021
Le Covid
Je suis vacciné, j’ai eu ma 2ème dose début juillet. Il en est de même pour Ryo-Oki ma compagne. Dans la famille, les parents sont vaccinés, d’autres sont plus sceptiques et attendent. De formation biologiste, ayant eu des cours d’immunologie, sachant m’informer, ayant un esprit critique, je me suis fais mon propre avis. Je ne m’attarderai pas plus sur ce sujet conflictuel, qui est aussi lié à un éloignement des réseaux sociaux (ma bulle de filtre me protège un peu des personnes auto-déclarées médecins et sachant qui n’ont pas d’argument ou un argumentaire qui ne tient pas la route scientifiquement).
J’appréhendai la mi-juin et le retour sur site "forcé" /"imposé". Mon manager a malheureusement des soucis de santé et est en arrêt maladie jusqu’à début septembre. Nous avons donc pour consigne de nous organiser, avec la possibilité de venir sur site 1 à 2 fois par semaine (mercredi & jeudi). Je suis donc allé sur site deux fois sur le mois de juin & juillet, pour renouer contact avec mes collègue et les voir. Mais avec les différents travaux d’été des transports en commun, les interruptions de ligne de TRAM etc, je continue en télétravail à 99%. (avec un bureau /pièce dédiée, la fibre, ça aide pour apprécier d’être en télétravail).
Je serai en congés 3 semaines en août, à garder ma fille et à couper de tout (niveau boulot). Et on verra ce que ça donne début septembre niveau sanitaire.
Voilà pour ce que j’ai à dire sur ce sujet d’actualité.
Ma vie professionnelle
Le début d’année a été difficile avec des moments de tensions et des phases de doutes : j’ai cherché ailleurs, eu des entretiens... Mais la colère et la frustration de mon poste actuel se sentait dans mes candidatures... Je ne savais pas définir ce que je voulais faire...
Mars, avril et mai ont été consacrés à des réponses à appels d’offres. Des journées chargées mais j’ai travaillé en continue avec des personnes de qualité, la pression s’est un peu estompé. Et j’ai commencé à prendre du recul.
Juin, j’ai débuté sur un projet tendu. Le genre de projet où pour une personne qui travaille techniquement, il y a 3 chefs au dessus de lui. Les journées sont sur un rythme de 9h00 à 18h30, avec une pause de 1h environ, parfois j’ai pu prendre 2h et faire 1h de vélo, parfois j’ai mangé devant le PC. Les journées sont pour moitié des réunions avec les différents niveaux de chefs pour les tenir informer de l’avancement. Et conduit à des absurdités du type de ne pas avoir le demander à l’ingénieur de faire quelque chose, de répondre à 1 mail et en recevoir 3 entre-temps de différentes personnes demandant "ça en est où" "pourquoi tu réponds pas à l’urgence" et autre "on escalade". Le tout en suivi dans Excel... pour donner des dates pour donner des dates et ensuite faire une réunion pour justifier de pourquoi on est en retard : parce que le temps qu’on parle, on avance pas techniquement et que la personne technique ne maitrise pas justement la technique et ne peut donc s’engager sur des dates sans visibilité... Plus les priorités changeantes.
Bref, un GROS projet qui implique beaucoup d’équipe dans une ENS/SSII.
Les points positifs :
– J’ai pu me faire un réseau en travaillant en direct avec différents managers,
– j’ai gagné en maturité et confiance en moi en gagnant en responsabilités, en sachant dire "NON, je ne ferai pas ta réunion, j’en ai déjà 3 en même temps" à des chefs.
– j’ai appris à être un bon manager en protégeant les gars de mon équipe technique de la pression projet, en leur faisant confiance et en partageant avec eux les objectifs enjeux, pressions et attendus de mon côté. Et cela se ressent dans mes interactions avec eux : je travaille sereinement et calmement (90% du temps).
J’ai enfin réussi à prendre du recul.
En juin, cela faisait 2 ans que je suis entré dans cette ESN (après un passage par une PME où j’ai fait un métier passion qui a abouti à un métier pression et burn-out) et mon travail de ces 2 ans a porté ces fruits. Nous avons gagné un gros appel d’offre d’un marché de support et d’expertise de 4 ans.
Je continuerai de travailler et m’appuyer sur des entreprises de niches spécialistes de l’opensource en France, avec qui je m’entends bien humainement et professionnellement. Sans en avoir le titre (mais ce n’est pas important) je serai l’adjoint du directeur de projet, qui est l’ancien responsable du centre opensource de l’ESN dans laquelle je travaille (avant mon manager actuel) J’ai une bonne entente avec ce nouveau manager qui a compris mon profil et ce que j’étais venu faire dans cette ESN (enfin !). Sur ce projet où je dois être à 100%, je ferai pas mal de choses (pilotage, réalisation de maquette Proof Of Concept (POC), chef de projet, réalisation de missions un peu technique, de la veille et du conseil sur l’opensource). Tout ce qui correspond à ce que je sais faire et j’ai envie de faire.
Ce ne sera pas facile, il y a de gros enjeux et attentes côté client, il y a beaucoup de travail mais ce travail de chef de projet & coordinateur sur des projets à base de solutions opensource me plait. Je suis en autonomie, j’aurai des équipes de collaborateurs.
Ma vie de papa
Mononoke a fêté ses 2 ans en juin dernier. Elle progresse de semaines en semaines, parle de plus en plus à base de syllabes et de nouveaux mots voir de phrases "maman dodo en haut", "jardin dehors veux". Elle reconnait les lettre de son prénom. Je passe rapidement car c’est "un peu toujours la même chose". Je suis gaga, je passe de supers moments avec elle. Seul défaut : elle se réveille deux ou trois fois la nuit, dort toujours avec nous et est réveillée à 7H du matin le week-end. Donc fatigue toujours présente, qui se cumule encore mais moins vite.
Là encore, je fais bref, mais j’aurais tant de choses à dire sur ma parentalité et tout ce que ça m’apporte en positif en bien et ce que ça a changé à ma vie.
Je pourrais faire une section & une thématique dédiée sur le blog, si j’en avais envie et le temps. Deux choses que je n’ai pas en ce moment...
Conclusion
Une routine s’est installée : travail en journée, vie de papa en fin de journée et le week-end. Un bon équilibre pour moi, j’y trouve mon compte et mon équilibre. Même si du coup je n’ai aucune vie sociale (mais le contexte sanitaire ne s’y prête pas, fausse excuse ?), je me sens relativement bien, mieux qu’il y a quelques semaines. Le fait d’avoir pu accéder au vaccin, d’avoir une vision sur la suite professionnellement pour la seconde partie d’année, le fait d’avoir une fille avec qui je passe des supers moments et qui est ce qui est vraiment important pour moi (je l’ai dit que je suis gaga, non ? Oui, on en reparle dans quelques années quand elle sera ado). J’allie donc obligation (le boulot) et passion /vie de famille et ça a l’air de marcher pour l’instant.
Merci de m’avoir lu et à l’occasion je reviendrai ici de nouveau avec des billets plus techniques.