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Je crois que...

D 30 janvier 2019     H 09:00     A Genma     C 1 messages   Logo Tipee

TAGS : Les réflexions du Genma

Trop souvent, que ce soit dans un cadre professionnel ou dans la vie de tous les jours, dans les repas de famille ou entre amis, j’entends « Je ne sais pas… Je crois que… Peut-être ».

Ces incertitudes, ces suppositions, ces présomptions, ces supputations sont trop souvent à l’origine de beaucoup de problèmes. On sait ou on ne sait pas. Et si on ne sait pas on va chercher l’information. Car trop souvent sont les projet où on réinvente la roue, on perd du temps à repenser ce qui a déjà été décidé. Combien d heures perdues par semaine à supputer, essayer de tourner en rond un sujet sur lequel on aura pas la réponse, à se baser sur des suppositions....

Dans le cadre de professionnel, quand on débute un projet, il est important de savoir :
 ce qui a été vendu,
 ce qu’il est attendu de nous,
 de savoir combien de temps on a pour réaliser les tâches,
 le périmètre, les actions à réaliser…
Trop souvent les collaborateurs et collaboratrices se lancent dans un projet sans se poser ces questions, sans avoir ses informations. Ils se basent alors sur ce qu’ils croient savoir, ont entendu, supposent...

Une des règles que j’applique dans le cas de
dans les cas de mes bonnes pratiques de management et gestion d’équipe est d’expliquer que On a PARFAITEMENT le droit de ne pas savoir... mais on va alors chercher l’information là où elle est.

Un chef de projet par définition gère plein de projets et de collaborateurs.trices. Être proactif, c’est demander au chef de projet de nous fournir les informations quand on ne les a pas.

On pourrait élargir cela au domaine des réseaux sociaux, aux bulles de filtres que ces derniers engendrent, à la propagation des fakes news, au fait que l’on prend tout pour acquis et pour vrai. Il est difficile de tout vérifier, mais il ne faut pas en perdre son esprit critique...Et ceci explique peut être cela...

1 Messages

  • Bonjour,

    Intéressant comme toujours. J’ai quelques commentaires à faire :

    L’intro de l’article a une portée assez générale (pro / perso) mais l’essentiel de la suite semble plus se concentrer sur le cas particulier du contexte professionnel entre manager et subordonnés. Je ne doute pas qu’il puisse y avoir des passerelles mais c’est un peu différent tout de même, sauf bien entendu si l’on règle ses problèmes côté vie privée avec une approche managériale.

    Autre remarque, dans beaucoup de situations (contexte professionnel inclus), on ne sait pas à l’avance avec certitude ce qui va advenir. Les réponses ne sont pas encore écrites et il faut évaluer des probabilités de survenue de telle ou telle situation à partir d’un contexte initial connu. En ce sens, discuter et retourner une question dans tous les sens est nécessaire pour trouver des réponses. Sans compter que les besoins exprimés peuvent aussi évoluer en cours de projet ou que les réponses

    Le cadre professionnel que tu décris est celui de personnes évoluant dans un cadre prédéterminé et où l’information circule plutôt du haut vers le bas. Effectivement, si on te paye pour développer une solution pour un client, tu ne fais pas le truc qui te fait plaisir en partant uniquement d’un cahier des charges imaginaire. Pour autant, si il y a des questions, cela peut tout aussi bien être causé par des réponses qui n’en sont pas, des demandes client mal formulées, voir pas formulées du tout. Les questions souvent le signe d’un manque de clarté quelque part. Les doutes et autres supputations peuvent être légitimes.

    A titre d’exemple, je participe actuellement à la rédaction d’un cahier des charges et clairement, il est probable que malgré l’attention que l’on y porte, nous ayons formulé des demandes potentiellement contradictoires. Nous avons aussi laissé certains choix ouverts, considérant que cela était du ressort de l’entreprise qui gagnera l’offre et non du notre. Le chef de projet ne devra pas nécessairement voir les questions qui arriveront comme un manque d’attention de la part de ses équipes. Il devra plutôt arrêter des choix (quitte à demander la réponse qui n’existe pas encore au client) et se féliciter de travailler avec des personnes qui sont à même de prendre du recul sur leur activité.

    Tout à fait d’accord avec toi sur l’esprit critique.