Wallabag comme outil de contournement de proxy

, par  Genma , popularité : 2%

Parfois les proxy d’entreprises sont mal configurés et un peu trop restrictif, bloquant certains sites sur des bases de mots clefs trop génériques, et de ce fait, des sites que l’on devrait pouvoir consulter de manière légitime se retrouvent bloqués par ce proxy nazi. Il est parfois possible de demander à l’équipe informatique de débloquer spécifiquement ce site, via une demande en trois exemplaires avec une lettre argumentée d’au moins 500 signes et un délai d’attente de trois semaines (j’exagère à peine). Parfois non.

Dans cet article, je voudrais donc évoquer un usage détourné de Wallabag, le logiciel (pour un usage classique, je vous renvoie vers mon billet Le combo gagnant pour optimiser sa veille)

Wallabag est un logiciel que l’on peut héberger soi-même sur son propre serveur à la maison, un serveur que l’on loue ou on peut utiliser une instance de confiance gérée par un tiers comme Framabag par exemple. Avec cette application, vous ne perdrez plus les contenus du Web qui vous intéressent mais que vous n’avez pas le temps de parcourir. D’un clic, vous enregistrez votre sélection et vous la lirez quand vous voudrez. L’application sauvegarde votre sélection pour vous permettre d’en profiter quand vous en aurez le temps.

C’est donc Wallabag et la connexion du serveur qui héberge cette application qui se connectent au site web pour récupérer la page web dont on donne le lien, en purge le contenu inutile et met à disposition la page épurée....

Et là vous me voyez venir vu le titre du billet.

Eh oui. Si l’adresse de votre instance Wallabag n’est pas bloqué par le proxy, il suffit de vous connecter et de demander à Wallabag de sauvegarder le lien de la page inaccessible. Il y a de fortes chances que ça marche. Si ça ne marche pas, ça ne sera pas lié à un problème d’accès à la page, mais plus à un problème de structure de la page en elle-même, pour laquelle Wallabag n’arrive pas à déterminer la partie corps de texte permettant d’en faire une page épurée, lisible au sein de Wallabag ou exportable sous la forme d’epub ou de pdf.

Cette méthode est peut-être capillotractée mais elle a le mérite d’être simple et marrante (je trouve). On pourrait conseiller l’usage d’un tunnel SSH, de Tor, d’un VPN ou autre solution... (qui seront plus efficaces, ici la méthode ne permet que la consultation de contenu textuel) Mais il sera plus dur de prouver l’évidence que l’on contourne volontairement le proxy et en connaissance de cause (et par conséquence le fait qu’on ne respecte pas la charte informatique, ce qui peut amener à des problèmes). Dans le cas de Wallabag, l’instance n’étant pas bloqué, on peut être considéré comme de bonne foi, non ? :)