AFK ou IRL

, par  Genma , popularité : 4%

 AFK : away from keyboard (« ne suis plus au clavier, suis absent »).
 IRL : in real life (« dans la vie réelle », par opposition au monde virtuel)10.

Le terme d’IRL est en opposition au monde réel, quand on est plongé dans des mondes virtuelles, type les MMORPG. Mais dès lors que l’on peut nouer des relations sur Internet qui n’ont rien de virtuel et qui sont comparables, si ce n’est plus fortes, à celles que l’on a quand on n’est pas connecté, on parlera d’AFK.

Le comble étant un livre comme AFK from IRL éditer par Studio Affects, les fondateurs de la convention Geek Faëries. Où là on parle carrément d’être déconnecté de la réalite (AFK : se tenir loin from IRL : de la vrai vie), de vivre dans un monde de geek, de référence geek. Et de se s’y sentir bien.

C’est avec le film sur The Pirate Bay - http://www.tpbafk.tv, que j’ai pris conscience de l’importance du terme AFK et encore plus avec l’interview d’Okhin Et on va arrêter de parler d’IRL, éventuellement d’AFK(Away From Keyboard) si tu préfères. Les relations que je développe sur le net sont au moins aussi forte que celle que je développe loin du clavier, et ce qui se passe sur IRC est au moins aussi réel que ce qui se passe chez ma voisine au final.. Avant, je parlais volontiers d’IRL, considérant que mon activité Internet était quelque chose de virtuel... Mais avec le temps et les relations que j’ai moi-même crée avec des individus que j’essaie, quand je le peux de rencontrer, le terme d’AFK me paraît plus juste. Je suis loin d’un clavier, je vis autre chose. Mais devant un clavier, je suis aussi dans la vraie vie.

Je me souviens de la réaction de Turblog lors de PSES2013, quand je lui ais demandé : ’IRL, tu fais quoi’. Il m’a répondu : ’La vraie vie c’est là, en ce moment’. Je voulais lui demander ce qu’il faisait quand il n’était pas Turblog, dans sa vie de tous les jours. L’IRL, c’est pour moi quand je suis en mode Jérôme, que je suis au boulot, quand je suis dans mon quotidien souvent ennuyeux.

Quand je suis en mode Genma, je suis un peu dans l’irréel. Mais je me rends compte que je me sens bien quand je suis en mode Genma. Quand je suis Jérôme, je dois faire le travail qui me permet de toucher un salaire à la fin du mois, et de pouvoir me payer à manger. Mais quand je suis Jérôme, je suis souvent triste. Quand je n’ai pas eu ma dose de Genma dans la journée, je me sens déprimé, j’ai de gros coup de blues. L’AFK me rend mal, l’IRL ne me convient pas. C’est devant un clavier à faire ce que j’aime que je suis bien.