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Twitter c’est moins pire

D 1er décembre 2016     H 09:00     A Genma     C 12 messages   Logo Tipee

TAGS : Twitter

Disclaimer

Utilisateur de Twitter depuis 2008, j’ai fait partie des premiers utilisateurs francophones, bien avant que Twitter devienne l’outil de communication des stars autoproclamés et des présentateurs télés. Je ne connais d’ailleurs pas l’usage public et moderne de Twitter. Toutes les stars modernes issues du monde de la télévision sont sur Twitter, ont des milliers voir des millions de followers. Je ne suis pas ces personnes là. Je ne dialogue pas avec des adolescents sur Twitter. Je ne connais pas leurs codes et usages.

C’est mon usage sur lequel je me base pour écrire cet article. Ce billet sera un peu long. Je ferai certains raccourcis, je ne développerai pas tous les aspects. Le but n’est pas de faire une thèse sur Twitter mais un billet qui apporte quelques éléments de réponses et de réflexions. De plus, je ne définirai pas les termes techniques, n’expliquerait pas la façon de fonctionner de Twitter.

Pourquoi ce billet ?

Le point de départ est un mail de Cyrille Borne, il y a un petit moment (le temps que je rédige et publie ce billet), qui me disait, je cite ton compte Twitter en tout cas d’un point de vue public est plus actif que ton compte diaspora*. Je pense qu’il faut quand même expliquer le positionnement Twitter surtout quand tu avances ton point de vue sur la degooglisation, ça sous entendrait que Twitter est moins pire.

Ce à quoi j’ai répondu Ca mérite une réponse longue, argumentée et détaillée que je ferai via un billet de blog je pense. Car mon point de vue et ma réponse sera utile à d’autres aussi.

Voici donc ma réponse

Twitter capuecpaslibre, qu’en pense RMS ?

RMS c’est Richard M. Stallman, le père de GNU et de la philosophie du logiciel libre, les 4 libertés etc. Pour les anglophones, il a sur son site qui est le canal de communication officiel, donné son avis sur Twitter :

Until recently, I had nothing against Twitter. Using it without running nonfree Javascript software was tricky but possible, and it respected users’ privacy. I began to criticize Twitter when I heard it had started to require users to prove identity in some way if they connect through Tor. However, more recently I heard that people were able to connect through Tor without these obstacles. That would mean I don’t know of any problem with Twitter. https://stallman.org/twitter.html

Ce que je traduirai librement par Jusqu’à récemment, je n’avais rien contre Twitter. L’utilisation de ce logiciel sans avoir à exécuter des codes Javascript non-libres était délicate mais possible et respectait la confidentialité des utilisateurs. J’ai commencé à critiquer Twitter quand j’ai entendu qu’il avait commencé à exiger des utilisateurs de prouver leur identité, s’ils se connectaient en passant par Tor. Cependant, plus récemment, j’ai entendu dire qu’il était possible de se connecter via Tor sans ces obstacles. Cela signifierait que je ne connais aucun problème vis à vis de Twitter.

Pour la connexion par Twitter via Tor, dès lors que l’on a activé la double authentification (réception d’un code à usage unique par SMS, à saisir en plus du mot de passe), on n’a pas de soucis. Voir à ce sujet mon billet de réflexions Twitter, numéro de téléphone et pseudonymat

Twitter c’est moins pire

Twitter est le moins pire de GAFAM. Déjà parce que GAFAM, c’est Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, soient les plus grosses capitalisations boursières, et l’argent généré se fait pour une partie sur l’exploitation des données personnelles des utilisateurs, le fameux si c’est gratuit c’est vous le produit. Comme a dit Aeris, On pourrait résumer Facebook à une jolie interface graphique pour que les gens remplissent leurs données publicitaires gratuitement. Celles et ceux qui suivent l’actualité tech savent que Twitter ne fait pas de bénéfices, cherche encore son modèle économique pour entrer dans la rentabilité... Donc Twitter n’est pas un GAFAM.

Oui, Twitter centralise. Oui, Twitter exploite les données personnelles. Mais il ne fait pas avec l’hypocrisie d’un Facebook ou d’un Google... Twitter, on sait que c’est un canal de diffusion publique, tout ce qu’on y met est publique (sauf le cas des comptes non ouverts / privés, mais ils sont rares). Donc, pour faire simple, de mon point de vue Twitter est le moins pire et est donc acceptable. Et nombreux sont les libristes que je cotoie à y être à penser de même. N’en déplaise à ceux qui vont trouver ça incohérent...

Les travers et dérives de Twitter

Certains comptes sont gérés pas des robots et ne sont qu’une publication de contenus de fils RSS. Ou encore, Twitter est utilisé par du grand public, qui sous couvert de pseudonymat et d’une gestion nulle de leur identité numérique en font un nid à troll, à propagation de propos haineux, racites, *phobes... Les conspirationnistes, les partis politiques tel que l’extrême droite, la manif pour tous et autres ont bien compris l’importance d’être sur Twitter pour faire leur propagande et usent de la viralité de ce réseau social... Et Twitter ne ferme pas les comptes malgré les signalements...

Pour ça, je répondrai : il n’y a qu’à choisir les bonnes personnes à suivre, ne pas cliquer sur n’importe quel hashtag des tendances... Je rappellerai l’importance de bien choisir Bref, beaucoup à dire sur ce point, je n’ai pas envie de m’attarder là dessus. Je sais que ça existe, le système n’est pas parfait ; l’humain haineux s’y exprime sans soucis... Et je fais quand même le choix d’être, d’y rester, par confort. Et aussi parce que...

Non il n’y a pas d’alternative réelle

Il faut pratiquer Twitter pour comprendre Twitter.

Diaspora, alternative à Twitter ? Non. Diaspora ne fonctionne pas pareil. Voir à ce sujet Diaspora et ses principales spécificités.

Le public / la population de Diaspora n’est pas celui de Twitter, même parmi les personnes que je suis / avec lesquelles je suis en contact. (De même que la population de Twitter n’est pas la même que celle de Facebook)

Les qualités que je trouve à Twitter : Twitter me permet de dialoguer de façon synchrone et asynchrone. Le synchrone c’est quand je discute en livetwitt avec quelqu’un, enchainant les messages. L’asynchrone se passe avec les mentions, les messages privés ou pas, qu’on lit quand on a le temps (qu’on le prend), un peu comme un mail. Et ce côté hybride me plait beaucoup.

Sur la limitation historique des 140 caractères, j’aime bien car cela force à faire des textes concis, à structurer sa pensée. Et du coup des codes se sont mis en place, avec les twitts qu’on enchaine avec des 1/n, 2/n pour indiquer un discours sur plusieurs twitts... Donc ce n’est pas un souci pour moi.

Le retwitt, c’est partager un message auquel on adhère, une façon de dire "je pense pareil". Et non pas un manque de respect (je cite toujours Cyrille). Cela permet de découvrir de nouvelles personnes, auxquelles je peux m’abonner, avec lesquelles je peux interagir. Il est possible de rendre muet un compte pour ne pas voir les messages d’un compte (et donc ne pas avoir tous les retwitts d’un compte qu’on ne suit pas et que, si on voulait voir ces messages, on suivrait le compte originel). Cela permet de rattraper un message qu’on n’aurait pas vu autrement car on n’était pas devant son écran au moment de sa diffusion...

La masse critique d’utilisateur de Twitter est aussi à prendre en compte dans le fait que pour l’instant, il n’y a pas d’alternative réelle.

Mon usage de Diaspora

Diaspora, par défaut, je mets tout ce que je mets sur Twitter, via des copier-coller. Mais souvent les messages sont en mode partage uniquement aux abonnés et donc n’apparaissant pas dans le fil public. De plus, j’interagis plus avec des personnes sur Twitter (plus de monde me suit et voit mes messages, y réagit) et Twitter est donc de facto mon principale canal de communication publique en dehors de mon blog. J’insiste sur publique.

Twitter et les relations du monde numérique

Je citerai une fois de plus Cyrille, qui, dans un de ses billets qui dit On n’est pas loin d’ailleurs des réseaux sociaux, connectés avec 1000 personnes par jour sans avoir de vraie relation avec l’une d’entre elles (Oui je sais c’est hors contexte, j’extrais ce qui m’intéresse etc.)

J’irai à contre-sens. Régulièrement, lors d’événements associatifs, le week-end, je fais la rencontre de personnes que je ne connaissais que par des interactions via les réseaux sociaux, Twitter principalement. Et durant ces rencontres dans le monde non numérique, dure entre quelques minutes et plusieurs heures, les relations sont amicales, les moments passés sont tout aussi bon que les moments que je passe à discuter avec ces mêmes personnes, à interagir avec elles via les réseaux sociaux. J’ai appris à les connaitre via les messages publics qu’elles diffusent sur les réseaux sociaux... Le côté public permet à chacun.e de pouvoir découvrir la personnalité des autres, apprendre à les apprécier. Un échange en privé ne permettrait qu’à la seule personne avec qui je discute d’apprendre à me connaitre et réciproquement, le côté public du réseau social permet de découvrir plusieurs personnes, de les apprécier... Tout ça pour dire que le jugement de vraies relations cela montre bien que selon l’expérience de chacun.e, la vision est biaisée ;)

Conclusion

Je pense que même avec ce long billet, je n’aurai pas réussi à expliquer en quoi promouvoir la Degooglisation, le logiciel libre tout en étant sur Twitter, ce n’est pas pour moi une incohérence... Twitter ce n’est pas libre, mais c’est un canal de communication incontournable pour moi. J’ai un compte Facebook qui dort dans un coin, je ne communique plus dessus alors que beaucoup de personnes n’ont que Facebook comme réseau social. J’ai déjà fort à faire pour diffuser des connaissances sur Twitter, j’ai donc laissé tombé Facebook qui nécessite presque d’avoir un compte pour voir les messages (et faire un copier-coller de plus, même si ça peut s’automatiser via les API de Facebook pour enrichir encore plus le profil Facebook ne m’intéresse pas).

12 Messages

  • Comparer Twitter à Diaspora* est un non-sens. Il y a d’autres outils qui lui ressemblent beaucoup plus comme GnuSocial qui lui est libre mais où il n’y a personne (j’ai une instance auto-hébergée qui dort sur mon serveur).

    Marrant que pour défendre ton usage, tu te réfugies derrière RMS, tous les autres libristes qui l’utilisent et le fait que ce soit moins pire. Et tu ne cites même pas l’argument principal : tout ce que tu y mets ne t’appartient plus et ton compte peut être fermé arbitrairement sans compter la surveillance dont il peut être l’objet.

    Je ne suis pas contre Twitter ou son usage ni le fait que des libristes l’utilisent (je n’aime pas l’outil et le charabia incompréhensible qu’il génère pour un non habitué) mais je relève juste l’incohérence par rapport à ton discours habituel.


  • > Marrant que pour défendre ton usage, tu te réfugies derrière RMS, tous les autres libristes qui l’utilisent et le fait que ce soit moins pire.

    Ca c’est fait exprès, c’est un peu provoc’ et voulu.

    > Et tu ne cites même pas l’argument principal : tout ce que tu y mets ne t’appartient plus et ton compte peut être fermé arbitrairement sans compter la surveillance dont il peut être l’objet.

    Tout comme mon blog ou mon mail peuvent être mis sous surveillance. Pour la fermeture, oui j’aurai du relevé ce point lié au service fermé. Bien vu.

    > mais je relève juste l’incohérence par rapport à ton discours habituel.

    Je ne suis pas un extrémiste, je ne pense pas que mon discours le soit habituellement ;) Je suis ok pour un compte Twitter, mais contre un compte Gmail. Car Twitter = message public. Gmail = mail = données personnelles et donc ce n’est pas la même chose. Ce que j’ai essayé, je crois, de faire passer comme message dans mon billet :)


  • C’est bizarre, mais je ne trouve pas de cohérence malgré ce que tu essaies d’expliquer.
    Pour autant, je n’apporterai pas de jugement sur toi ni sur les autres utilisateurs. Tu connais les alternatives et tu ne fais pas parti des "naîfs" sur internet.

    Je crois qu’on a tous notre part d’incohérence (et moi le premier), et si on veut avoir/garder/préserver une vie privée, l’utilisation de réseau sociaux est à prohiber tout simplement.
    Si tu veux partager avec d’autres personnes tu fais un arbitrage entre tes intérêts ce qui te semble acceptable.

    Diaspora* est une alternative, pas un équivalent. On ne retrouve pas les mêmes personnes et c’est moins vivant. Par contre, pas de système de recommandations et cie qui me semble détestable.
    J’ai pas forcément envie que tous les kevin viennent sur D* quand actuellement j’arrive à avoir des discussions intéressantes.
    On retrouve beaucoup de geek (trop même), de gens politisés, et les complotistes mais j’ai l’impression que ça s’améliore.
    La force d’un réseau social réside principalement dans sa taille, Twitter, Facebook et quelques autres regroupent une communauté importante, c’est pas le cas de D*. Du coup, on retrouve les principaux acteurs de la communication de masse (parti politique, publicitaire, ...). A l’inverse, sur D* c’est l’entre soi et donc ce genre de message est pratiquement absent, en tout cas marginal.

    L’essentiel est d’avoir une alternative viable, Diaspora* en l’occurrence. Les autres sont libres de rester où ils sont ou de naviguer de l’un à l’autre en fonction de ce qu’ils recherchent et de son temps disponible.

    Après, qu’en est il de la bulle filtrante et de la censure sur Twitter ?


  • Je suis un utilisateur récent de twitter et j’en fais une utilisation très différente.

    J’ai bien tenté de discuter/débattre de quelques sujet, mais je trouve que la limite de 140 caractères est néfaste. Elle conduit à une simplification de la pensée et amplifie la divergence d’opinion là ou le différent n’est pas si grand et produit uniquement de la rhétorique la ou le différent est grand.

    Au final, mon compte est peut-être un compte "robot". Un lien vers mes articles de blog est automatiquement posté sur ce "réseau social", et il poste aussi des liens vers des articles que j’ai lu et décidé de partager via TTRSS. Je ne lis que très rarement mon "feed" twitter et je "retwitt" encore plus rarement. Je "follow" des gens qui, à mes yeux, ont toujours quelque-chose d’intéressant à dire lorsqu’ils développent leur pensé, mais, quand ils s’exprime via twitter ils sonnent quasiment tous cons.


  • Je rebondis sur ce billet parce que je viens d’avoir une expérience amusante avec ce service. Pour remettre en contexte, j’ai commencé à utiliser Twitter en même temps que StatusNet (via Identi.ca) dans le courant de 2010. Je me suis fatigué de Twitter progressivement, et en 2013 je l’ai abandonné, tout aussi progressivement.

    La semaine passée, pour des raisons professionnelle, j’ai voulu me créer un compte. Dans mon esprit, il s’agissait d’un compte à mon nom qui visait à communiquer autour de mes activités actuelles, dans la redéfinitions d’une structure impliquée dans un réseau de bibliothèque en Suisse. Je me suis donc mis à la tâche : choix d’un username, j’ai fait l’impasse sur la communication de mon numéro de téléphone, configuration de mon profil, avatar, bio et... compte bloqué. Twitter a identifier une activité automatique de ma part. Laquelle, je n’en sais rien. Pour débloquer mon compte, je dois donner mon numéro de téléphone, ce que je finis par faire, mais en vain, je n’ai jamais reçu de code, ni par SMS ni par appel. Jamais. Je continue à recevoir des e-mail de Twitter, des suggestions de comptes, mais rien à faire.

    Je me dis que bon, ça doit venir de mon paramétrage de Firefox, va savoir, une extension peut-être... Ou alors ma manie de mettre le nom du service que j’utilise dans le mail que je vais utiliser pour celui-ci, histoire de tracer un peu, chacun son tour, non ? Bref, j’essaie à nouveau, avec un e-mail plus neutre, un profil de Firefox vierge, et même une autre machine, sur un autre réseau. Et même résultat. Le temps de faire quelque paramétrage, hop, compte bloqué. Et j’ai beau donner mon numéro de téléphone, aucun code.

    Tout ce qu’il me reste(ra) à faire, c’est de supprimer ces e-mails qui reçoivent désormais des messages inutiles de Twitter. A n’y rien comprendre.

    Du coup, pour moi, Twitter c’est (peut-être) moins pire, mais surtout je n’arrive pas, mais alors pas du tout, à m’en servir.

    Une dernière chose. Si Twitter m’a fatigué, c’est bien entendu parce que c’est pas bien libre, mais avant tout parce que je n’y trouvais plus mon compte. J’aurais bien voulu voir si avec une activité exclusivement centrée sur un aspect, et éviter le plus possible le bruit, Twitter aurait été moins fatiguant pour moi, mais je ne le saurais vraisemblablement pas.


  • Salut Genma, et salut à tous,

    Je rejoins tout à fait ton point de vue sur ton utilisation de Twitter. Et comme tu l’as souligné plusieurs fois dans ce billet, Twitter est par défaut un endroit public. On suit l’actualité de gens qui peuvent nous intéresser, on en rencontre d’autres par ce biais, on suit parfois des discussions dans lesquelles on peut intervenir, comme on le ferait accoudé à un bar en réagissant à une discussion non privée de ses voisins de comptoir ;)

    Mon entourage pratique plutôt l’entre soi sur Facebook, et déteste Twitter parce que ça parait fouilli et imbuvable, pourtant j’ai l’impression d’avoir plus d’interactions sur Twitter que lorsque j’avais encore un compte facebook avec mes 300 "amis".

    Je ne vois pas d’incohérence dans cette utilisation, protéger sa vie privée n’implique pas forcément de ne pas avoir de vie publique. Et si c’est sur un outil centralisé, c’est vrai que c’est un peu dommage, mais c’est justement depuis là qu’on peut doucement faire glisser les choses ailleurs.

    @+
    François


  • Le problème, contrairement au mail, c’est qu’il peut y avoir une surveillance de n’importe qui (bienveillant ou malveillant). Il m’arrive d’aller voir les comptes de personnes qui y sont exclusivement afin d’avoir des infos intéressantes mais je trouve que cela fait presque voyeur même si la personne y met des messages publics volontairement car ce sont de petits échanges avec des gens qu’elle connaît.

    Quand je disais que c’était incohérent par rapport à ton discours habituel, ce n’est pas pour dire que tu es extrémiste mais que par exemple tu soutiens qu’il faut dans la mesure du possible visiter des sites en https afin de ne pas révéler des aspects personnels (tendance sexuelle par exemple) alors que quelques tweets auront tôt faits d’en révéler bien plus.

    Ton choix est à contre-balancer avec ceux qui choisissent justement de quitter Twitter : https://fiat-tux.fr/2016/10/10/bye-twitter/


  • Sympa le billet ! Personnellement j’utilise Twitter depuis pas mal d’année et tout comme toi je trouve l’histoire des 140 caractères super car on va droit au but sans chichis. Après pour les anti GAFAM et les durs à cuir vis à vis des réseaux sociaux je peux pas être objectif car j’utilise aussi bien Facebook que Twitter, un compte FB personnel pour discuter avec la famille éparpillée au 4 coins du globe et un compte Facebook pro car beaucoup de personnes dans mon milieu pro réclame un FB... Comment forcer une population à utiliser les réseaux sociaux.


  • Je me retrouve dans ce que tu expliques. Libriste militant, présent sur D* mais principalement actif sur twitter. J’ai quand même l’impression de faire essentiellement du retweet mais j estime que c’est ma manière se faire tourner des infos tout en citant leur auteur.

    Je pense aussi que twitter est moins pire et donc acceptable. Mais on m a fait les mêmes remarques. J’ai quitté facebook, Google et autres services mais garder twitter. Et des proches m’ont demandé pourquoi. J’ai eu un peu de mal à repondre. Je pense que le plus important pour moi est que sur twitter je choisis ce que je donne comme informations. Le fait de pouvoirs avoir un pseudo par exemple, couper de manière définitive la localisation, et je ne me sens pas envahit par la pub. Mais peut-être qui un jour ça changera. Les rumeurs de rachats ont incité des gens à partir. On verra bien la suite.


  • Merci pour vos articles.

    Lier un compte twitter à mon GSM avec SMS sans façon !
    Pour quelles raisons ne pas ce contenter d’outils comme IRC USENET ?


  • Je me vois mal demander à ma grand-mère au fin fond du Mexique d’installer de passer par IRC USENET pour tchatcher XD


  • Utilisateur de Twitter depuis 2007 et libriste depuis encore plus longtemps, je suis entièrement d’accord avec ce billet. Je pense avoir déjà évoqué presque chacun des points soulevés séparément dans des discussions avec différentes personnes critiquant mon utilisation de Twitte. Les avoir tous regroupé comme ça est un effort utile. Merci d’avoir rédigé ce billet !

    Il y a une autre chose, orthogonal aux considérations libristes, qui rend pour moi Twitter indispensable : le support commercial. Aujourd’hui il est beaucoup plus simple d’obtenir des réponses et surtout des solutions en apostrophant les services publiquement via Twitter que par téléphone ou email. C’est assez déplorable, mais c’est une réalité. Il m’est arrivé plusieurs fois de pouvoir débloquer des situations rapidement via Twitter alors que j’avais avant essayé en vain pendant plusieurs jours via des numéros de hotline surtaxé. Je pense à du SAV de site de vente en ligne ou à du support technique/commercial de mon FAI.