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Ranma 1/2

D 27 juillet 2016     H 09:00     A Genma     C 4 messages   Logo Tipee

Comme je le disais dans mon billet Remises en question, je retourne peu à peu à mes racines qui ont fait celui que je suis aujourd’hui. J’ai donc relu la série complète du manga Ranma 1/2 (38 volumes). Puis je suis ensuite passé à l’anime / dessin animé (161 épisodes).

Le but de ce billet n’est pas de présenter Ranma 1/2 (la page wikipedia est un bon point de départ, ainsi que les nombreux sites de fans que l’on retrouve sur la toile depuis des années...) Et je ressens de nouveau des sensations et vis une expérience qui confirme une fois de plus pourquoi / au combien j’aime vraiment Ranma 1/2 et pourquoi j’ai été marqué à jamais. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que j’ai le pseudo de Genma, comme on pouvait s’en douter.

L’auteure

L’auteure du manga, c’est Rumiko Takashi, aussi connue pour Maison Ikkoku/Juliette je t’aime, Urusei Yatsura / Lamu, Inu Yasha... Elle est, pour moi, avec Masakazu Katsura (Vidéo Girl Ai) et Tsukasa Hojo (City Hunter/Nicky Larson...) et d’autres, un-e de mes mangaka favori. Pour avoir une idée de mes références en la matière, je vous renvoie version ma présentation / conférence du Rattrapage Geek - Dites Eric & Genma , c’est quoi un manga ? ;-)

Le manga

Ranma 1/2 n’étant pas sa première oeuvre (elle avait dessiné quelques volumes auparavant), le style graphique est beau et bien affirmé, caractéristique. Je ne suis pas un spécialiste du dessin, je n’en dirai donc pas plus.

Pour la lecture, j’ai de nouveau enchainé les tomes les uns après les autres, retrouvant avec plaisir les personnages et les histoires que j’avais tant aimés lors de mes précédentes lectures.

Et une fois de plus, j’en arrive à la conclusion que j’adore vraiment chacun des personnages. Si on prend le personnage de Ranma par exemple, sa transformation en fille contribue à son évolution personnelle au fur et à mesure des volumes. Lui qui ne cesse de chercher comment pouvoir perdre sa malédiction (les transformations sont des malédictions, les sources qui en sont à l’origine sont maudites) assume peu à peu son corps féminin. Il en joue (Les quiproquos sont là pour rappeler le côté loufoque de la transformation), se déguise et a des attitudes que l’on qualifiera de féminine (selon le stéréotype associé). Le personnage évolue est c’est très bien ! Certaines scènes sont très clairement là pour aguicher le lecteur et apporter un peu d’érotisme, mais d’autres apportent à l’histoire et à l’évolution de Ranma. Il jongle aisément entre ses deux corps, en joue, sans aucune perversité. Il est lui-même, il s’assume. Ce manga ne parle clairement pas de trans-identité ou de genre, ce n’était pas le but au départ et il ne porte pas de message politique. Mais je pense qu’il est important de signaler cette interprétation que j’ai pu en faire, dans mon appropriation actuelle et nouvelle de ce manga. Personnellement, je n’ai jamais ressenti de malaise à la lecture si ce n’est le fait qu’un personnage fille aimant une autre fille est alors considéré comme déviant, mais peut-être faut-il replacer ça dans son contexte, à savoir l’époque, années 80 et pays/culture, le Japon... Et cela dépasse un peu le cadre de ce billet.

Du passage du papier à l’anime

On pourrait penser que c’est lassant, que l’on connait déjà l’histoire et ce qui va arriver et que c’est un peut bête d’enchainer manga et anime dans la foulée. Et bien, non, c’est tout le contraire. Quel plaisir pour moi de retrouver mes personnages préférés, qui arrivent peu à peu au fur et à mesure des épisodes.... Et surtout l’animation apporte beaucoup. J’ai du rouvrir un volume papier pour me rendre compte que les images du manga étaient bel (et belles) et bien fixes, tant l’anime est proche des souvenirs tout frais que le manga avait laissé dans ma mémoire.

L’anime, en plus de l’animation des images, apporte des petits plus indéniables via... l’audio.

Les musiques J’adore la bande originale (OST) et les BGM (Back Ground Music) de cet anime. L’anime apporte les ambiances sonores, les génériques de début et de fin... Les musiques d’ambiance, de combats, de moments de tensions ou de quiproquo, de nostalgie... Surtout la musique du thème de la nostalgie qui me donne des frissons à chaque écoute. On retrouve dans cette ambiance des sonorités comparable à celle que l’on avait dans Maison Ikkoku/Juliette Je t’aime. Normal, car à la composition des BGM (Back Ground Music) de l’OST (Original Sound Track ou Bande Originale), on a Hideharu Mori (du groupe Picasso) et Kenji Kawai (Ghost in the Shell), entre autre. Les deux ont oeuvrés à la composition des musiques de Ranma 1/2 et de Maison Ikkoku, d’où les ressemblances. Du coup j’ai ressorti les cds version numérisée pour écouter ça en boucle en journée.

Les seiyuu Le doublage japonais est très bon. J’adore les doubleurs et doubleuses des différents personnages, je trouve que les voix et interprétations sont très bons. Mais je dois avouer que j’ai deux coups de coeurs. Le premier pour la doubleuse de Kasumi Tendo qui n’est autre que Kikuko Inoue...

Keichi san !!! Belldandy !!! Keichi san !!!

Les OAV de Ah my Godess sont un des premiers anime que j’ai vu en V.O. et le personnage de Belldandy, et la douceur de sa voix m’avait marqué à jamais. Kikuko Inoue était la doubleuse de Belldandy et prêtant sa voix à Kasumi, elle fait de cette grande sœur une Belldandy, sans le côté déesse. Retrouver la même voix pour le doublage, c’est juste parfait.

Mais par dessus tout, la voix Ranma chan (Ranma version fille), c’est Megumi Hayashibara. Connue pour être la voix de Lina Inverse dans Slayers, Faye Valentine dans Cowboy Bebop, Ai Amano dans les OAV de Video Girl Ai... Du temps où j’étais un fidèle lecteur d’Animeland à la fin des années 90 - début des années 2000, il y avait chaque année le résultat de l’Anime Grand Prix. Megumi Hayashibara était régulièrement arrivée dans les premières de la catégorie doublage féminin. Le personnage de Ranma chan nécessite de jouer différents rôles, vu qu’il joue de sa transformation pour obtenir les faveurs des garçons, est tantôt en colère et très masculin, tantôt très féminin. Le personnage passe par toute une palette de comportement et de caractère ; Megumi Hayashibara transcrit ça parfaitement avec sa voix. Elle rend le personnage on ne peut plus vivant et attachant. Ranma version fille est mon personnage préféré. Et sa voix y est très certainement pour beaucoup.

Je vais m’arrêter là sur l’anime, je ne parlerai pas de la qualité de l’animation etc. vu que je ne suis pas un spécialiste. Mais si je ne vous ai pas donnée envie de voir ou revoir Ranma 1/2 en V.O., je ne vous convaincrai jamais :-)

VF ou VO ?

La VO sans aucune hésitation. Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus. Il y aussi le fait que l’on n’a pas tout la même intensité et dramatique en VF qu’en VO. Le doublage VF est dans le style "Club Dorothée", des prénoms peu commun (Maturin...) collant mal au personnage, de l’humour enfantin ou un peu débile pour atténuer certaine scène un peu trop japonisante ou aguicheuse. La VF est sympa sur un ou deux épisodes pour la nostalgie, pour se rappeler la découverte. Mais la VO est vraiment de qualité. Ce n’est pas par purisme ou élitisme, c’est vraiment parce que j’aime la VO.

En conclusion

Relire et revoir de nouveau Ranma 1/2, c’est une sorte de retour aux sources pour moi. Mon pseudonyme vient de là, de ma période où j’ai découvert post feu Club Dorothée et la 5 (Ah Youpi l’école est finie) que derrière les dessins animés en français, il y avait les mangas et les anime au Japon... J’adore VRAIMENT ce manga et cet anime. Ils m’ont marqué à jamais, ont contribué à faire de moi celui que je suis aujourd’hui, avec ce pseudo qui me colle à la peau.

4 Messages

  • Bonjour,
    Suite au billet "Remise en question", je me suis mis à lire Ranma ½. Et en effet, ça claque. Je lis majoritairement des mangas de combat (One Piece, Ao No Exorcist...), et Ranma ½ est rafraichissant. Ce que j’ai apprécié est la manière dont sont traités les combats. Contrairement aux mangas dont ces parties sont sérieuses, l’occasion de voir qui à la plus grosse, dans Ranma ½, l’issue est souvent loufoque. Quelques uns sont plus sérieux, mais ils finissent pour la plupart de manière inattendue.

    Merci Genma pour m’avoir fait découvrir ce manga !


  • curieux, je n’ai jamais accroché à cette génération de manga, alors que je suis totalement d’accord sur Tsukasa Hojo. Cela dit, je n’accroche pas non plus à Dragon Ball, aux oeuvres de CLAMP, et en vieillissant, je m’oriente vers des sujets plus contemplatifs et adultes, comme les oeuvres de Jiro Taniguchi.
    Alors forcément, Ranma 1/2 me parle moins que Love Hina par exemple (encore que maintenant...)


  • Moi je ne comprends toujours pas pourquoi à la fin il à refusé de se marier. C’est bien triste...


  • Pour ma part je viens de recommencer l’anime.

    C’était pour moi l’occasion de le découvrir en VOST mais impossible de trouver les épisodes hors VF.