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Numok le bilan

D 26 octobre 2015     H 09:00     A Genma     C 1 messages   Logo Tipee

TAGS : A.I.2 Numok

Je voudrais tout d’abord commencer ce billet en disant un grand MERCI à toutes les médiathèques et organisateur-trice-s du Festival Numok pour m’avoir permis d’aller parler à du grand public de différents sujets qui me tiennent à cœur. Ce fut pour moi une formidable expérience, comme vous pourrez le lire dans la suite de ce billet.

Ma première expérience avec un public non technophile, non libriste et non venu pour un Café vie privée (les personnes qui viennent sont des personnes sachant plus ou moins ce qu’elles viennent chercher et connaissent déjà les problématiques liées à la vie privée), ca a été lors du Festival de l’Imaginaire, le salon Geekopolis. J’y avais alors présenté une conférence intitulée Les geeks ont aussi une vie privée (Vidéo de la conférence à Geekopolis), avec un support de conférence contenant des mèmes Internet et autres images humoristiques.

A Geekopolis, le public était assez jeune et geek ; dans les médiathèques pour le Festival numérique Numok, c’était un public d’un certain âge, autour de la cinquantaine en moyenne. Pour toutes ces conférences, le public présent a apprécié (j’ai eu plusieurs retours allant en ce sens) ma façon de présenter, ma personnalité...

Les personnes présentes ont vu "mon mode Genma", enthousiaste, passionné, pédagogue, prêt à expliquer et répondre aux questions hors sujet. J’ai "quelques" conférences derrière moi (j’ai un peu de bouteille comme on dit) donc l’exercice de présentation est assez facile pour moi, je suis à l’aise en publique. Ce qui me fait penser que dans une autre vie j’aurais probablement été comique ou artiste sur scène.

Lors de ma conférence, pour qu’elle soit accessible, j’évite le côté sérieux et technique, je suis plus dans la détente, l’humour... Il y a une part d’improvisation mais aussi beaucoup de travail en amont, pour avoir des enchaînements et transitions, un fil conducteur dans mon discours (et savoir où je vais), avoir une idée du temps (si je ne suis pas trop en retard sur mon avancement dans la présentation).

J’étais plus habitué à un public d’informaticien, qui écoute et pose les questions à la fin, voir ne pose pas du tout de questions. Le public posait plein de questions, voulait en savoir plus. J’avais souvent anticipé ce questionnement et avais donc prévu d’évoquer / de parler de ces points dans la suite de la présentation). Je recadrais alors les questions, répondais parfois par un c’est hors sujet (je comprends le fait d’avoir une question sur "les virus" ou "est ce que payer sur Internet c’est sécurisé" mais ce n’est pas dans le thème de ma conférence) ou sur le fait que ce thème serait abordé dans la suite de la conférence.

Mon rôle en tant que conférencier et animateur de la séance était de savoir cadrer ces questions, de ne pas trop digresser. Cette interaction, cette interactivité me permettait d’improviser, de rebondir en faisant une remarque ou un trait d’humour, en racontant une anecdote... Et cela marche. Cela rend la présentation beaucoup plus vivante. Même si cela en double la durée et fait que je ne peux pas parler de tout ce qui était prévu, de tout les sujets que les personnes présentes aimeraient que je parle...

Les messages les plus importants que j’ai voulus et réussis (il me semble) à faire passer au public présent étaient les suivants :
 il y a des tas de domaines pour lesquels les personnes présentes sont probablement passionnées et pour lesquelles je n’ai aucune connaissance. Chacun son domaine de prédilection. Ceux que j’aborde dans ma conférence sont les miens. A vous de décider ce que vous souhaitez apprendre et comprendre... Je suis là pour vous donner un aperçu de ce qu’il est possible de faire, de ce qu’il est nécessaire de comprendre et d’apprendre dans le domaine de l’hygiène numérique. Après, si vous voulez aller plus loin, en apprendre plus, soyez curieux.
 Ne prenez pas tout comme des vérités. Ayez un regard critique. Faites vous votre propre avis sur ce que je vous dis.

Pourquoi ces messages ? Je baigne dans les problématiques de la vie privée, de l’identité numérique depuis que je suis sur Internet, à savoir depuis 1997... Cela fait donc quelques années que je suis connecté, que je m’intéresse à l’informatique et j’ai beaucoup appris, j’ai des connaissances très variées. Or, je ne souhaite pas que les personnes présentes se sentent dévalorisées, pas à leur places, jugées sur leur manque de connaissance... J’aborde beaucoup de sujets et de thématiques, je donne un aperçu de différents points que les personnes le plus souvent ignoraient (la façon dont on est pistée sur Internet par exemple). Une fois qu’elles ont compris les problématiques, je leur explique alors, en fonction de leurs questions (leurs questions reflétant leurs attentes, leurs inquiétudes face à ces problématiques nouvelles pour eux). J’adapte mon discours, j’essaie d’être le plus pédagogue possible. Et ça marche.

Beaucoup des personnes rencontrées ont appréciées mon enthousiasme et ma volonté de partager mes connaissances. Cela m’a plus que conforté à poursuivre mon initiative A.I.2 Apprenons l’Informatique, Apprenons Internet, à aller vers le grand public, les scolaires, les étudiants pour leur présenter mes connaissances et enrichir les leurs.

Le Festival Numok n’a fait que confirmer ce que je savais déjà : j’aime parler au grand public, j’aime interagir avec lui, j’aime lui apporter des connaissances qui ne doivent pas rester entre technophiles, geeks, libristes, extrémistes informatiques ou autre. L’Informatique et Internet sont présent dans nos vies quotidiennes, il est on ne peut plus nécessaire d’en comprendre les bases du fonctionnement. Et c’est ce à qui je contribue, jour après jour : enrichir la connaissance de l’autre, pour qu’il puisse alors juger connaissance de causes et utiliser ces formidables outils pour SES besoins, SES passions, et partager à son tour SES propres connaissances.

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