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Communiquer en anglais

D 3 avril 2018     H 09:00     A Genma     C 2 messages   Logo Tipee

Il y a quelques mois (années), dans le cadre de ma recherche d’un nouvel emploi, j’avais essayé de traduire un article rédigé en français en anglais. L’objectif était de donner plus de visibilité à mon propos. J’avais déjà fait pas mal de traduction dans le sens anglais vers français, soit des versions (avoir appris le latin au collège en faisant une version du texte de la Guerre des Gaules de Jules César a laissé quelques traces dans mon vocabulaire), pour différents projets (EFF, Framasoft). Mais je n’avais jamais vraiment fait l’inverse, soit du thème, ou une traduction du français vers l’anglais. Les quelques retours et critiques constructives de mon texte en anglais (il faudrait te faire relire - aider) m’avait montré que j’avais encore de gros progrès à faire. En effet, le fait de partir sur une traduction d’un billet en français (une traduction qui n’était pas mot à mot mais presque) et non une œuvre originale était le soucis principal : il aurait fallu que je prenne plus soin d’être dans l’adaptation, voir que je réécrive le billet complètement de novo, plutôt que d’être dans une traduction.

Depuis quelques mois, ayant eu à interagir en anglais avec des collaborateurs, j’ai pu constater mes propres progrès dans mon aisance à m’exprimer dans cette langue. Avoir à parler dans une conversation courante en anglais régulièrement permet de se sentir plus à l’aise, de travailler son accent, son vocabulaire, sa réactivité dans les interactions. Chaque jour, ma progression passe également, de façon plus passive, par le visionnage de série en VO ST VO (merci Netflix pour ça) avant de passer à un mode visionnage sans sous-titre.

Je ne suis pas encore en mode publication d’article de blog directement en anglais. Mais je m’entraîne à faire des phrases et traits d’esprit via les réseaux sociaux. Sur Twitter, je fais donc de plus de messages en anglais. L’anglais permet permet des phrases plus longues et d’exprimer plus de choses dans le nombre de caractères impartis. On retrouve l’exercice de choisir ses mots avec soin, de jouer avec la langue, de faire de l’humour dans cette langue. Faire un compte dédié en anglais serait possible mais ce serait chronophage de gérer deux comptes, la majorité de mes abonnés sont des personnes techniques et l’anglais technique est un prérequis et est donc connu, ce qui n’est donc pas un frein à leurs compréhensions. Et pour moi, m’exprimer en anglais régulièrement me permet de m’entraîner dans ce mode d’expression tout en touchant un public plus large (international contrairement à un public francophone).

En parlant de toucher un public plus large, j’ai maintenant pour objectif de pouvoir donner une conférence en anglais à un congrès international. J’ai postulé avec un sujet de conférence lié à mon emploi / l’entreprise pour laquelle je travaille. Si ma candidature / proposition est retenue, j’aurai quelques semaines pour préparer et répéter ma conférence pour qu’elle soit fluide et rodée (ce que je ne fais jamais pour les conférences que je donne en français). Je communiquerai sur le sujet le moment venu.

2 Messages

  • Bonne chance pour cela, donc.
    Comme j’ai moins à pratiquer, je me suis forcé à créer des versions anglaises de quelques articles que je poste sur medium. Fut un temps je faisais même les articles en deux langues mais le opus dur c’est de sortir de formulations trop françaises ou d’adapter des jeux de mots.


  • Pour les articles et publications, le souci principal réside dans le fait que la logique de construction du texte est radicalement différente en Anglais par rapport au Français et également à l’Allemand. Ce qui donne tout de suite l’impression que le texte en Anglais n’est pas le texte original.
    En Anglais, en particulier pour des textes scientifiques et techniques, on expose les conclusions en introduction - voilà ce que je veux vous expliquer et vous démontrer - et ensuite on argumente (développement).
    En Français, on présente le contexte dans l’introduction, on suit une logique d’argumentation dans le corps du texte, et on fait tomber le "suspens" à la fin du texte en présentant la conclusion / les résultats finaux.
    Personnellement, lorsque je sais que je devrais faire une version en Anglais d’un texte, je commence par la rédaction en Anglais et j’écris ensuite les versions Française et, le cas échéant, Allemande. En tout état de cause, mon style en Anglais - bien que limité - est bien meilleurs que si le texte était le résultat d’une traduction (thème).